L’homme sage n’est ni élevé par la prospérité ni abattu par l’adversité.

Le sage sait bien que la constance de l’esprit et de l’âme prévaut toujours que ce soit en période de prospérité ou d’adversité. La prospérité ne peut provoquer son élévation, car il est déjà installé dans cette sagesse imperturbable. Il est conscient que la fortune matérielle est passagère. À l’inverse, face à l’adversité, le sage ne s’avère point abattu. Il comprend que les épreuves font partie de la vie et sont autant d’occasions pour lui d’affûter son esprit et sa résilience.

La véritable richesse, subodore le philosophe, se trouve non pas dans l’accumulation de biens matériels, le pouvoir ou la reconnaissance sociale, mais dans l’équilibre intérieur, la paix de l’esprit, la juste appréciation de la réalité, et le détachement des désirs excessifs soumis à l’opulence ou la déchéance. La clef, c’est de comprendre que la sérénité réside dans l’acceptation et le détachement de ce qui est éphémère et volatile, y compris les conjonctures extérieures de la prospérité et de l’adversité.

C’est une sagesse qui peut être intégrée dans la vie quotidienne de chacun. Par exemple, si vous occupez un poste de haute responsabilité et que vous recevez des éloges ou des récompenses, n’oubliez pas d’où vous venez et l’essence même de votre être, indépendamment de votre position sociale. Et lorsque des difficultés surgissent, qu’il s’agisse de la perte d’un emploi, de l’échec d’un projet ou du rejet, souvenez-vous que c’est la nature même de la vie de présenter des défis, et que c’est précisément dans ces moments que vous avez l’occasion d’affirmer votre force, votre résilience et votre dignité.

Retour en haut