L’homme riche n’est pas nécessairement celui qui accumule montagnes d’or et de biens, mais plutôt celui qui apprécie ce qu’il possède, sans convoiter incessamment plus. Car la vraie richesse n’est pas seulement matérielle, elle est aussi intérieure et spirituelle. L’homme véritablement riche sait qu’il ne manque de rien, car il est satisfait de ce qu’il a ; ses désirs, ses besoins et ce qu’il possède sont en harmonie. Il est libre de l’avidité, du besoin compulsif d’acquérir toujours plus.
Dans la sagesse stoïque, cette satisfaction est une vertu, un signe de maîtrise de soi et une source de paix intérieure. C’est en obtenant ce que nous désirons que nous devenons esclaves de nos désirs. Lorsqu’on est satisfait de ce que l’on a, on respecte le principe stoïque majeur de l’autosuffisance : on possède déjà tout ce qu’il faut pour être heureux. Au lieu de chercher à atteindre un certain niveau de fortune, on serait bien inspiré de cultiver notre satisfaction et notre gratitude pour ce que nous avons déjà.
Pour intégrer cette sagesse dans votre vie quotidienne, contentez-vous un instant du présent, des possessions matérielles et immatérielles que vous possédez. Par exemple, demain matin, au lieu de convoiter la nouvelle voiture de votre voisin, appréciez la vôtre, qui vous mène fidèlement à destination chaque jour. Au lieu d’envier le succès de votre collègue, soyez reconnaissant pour l’opportunité que vous avez d’exercer un métier. Cultivez cette attitude de satisfaction et de gratitude, et vous découvrirez la vraie richesse, celle qui ne dépend que de vous et non de ce que le monde extérieur vous impose.