La liberté n’est pas obtenue en satisfaisant le désir, mais en l’éliminant.

Le chemin vers la liberté est pavé de contrôle de soi et de renoncement au désir perpétuel et insatiable. La liberté véritable n’est pas un cadeau généreusement offert lors de la satisfaction d’un désir, mais c’est la récompense que l’on se donne lorsque l’on parvient à éliminer ce désir. Car en effet, il n’est pas suffisant de satisfaire un désir pour trouver la paix intérieure. Chaque désir comblé laisse la place à un autre désir, plus fort, plus vif. La vraie liberté est de ne pas être esclave de ces désirs, c’est de pouvoir vivre sans leur emprise continue.

L’idée n’est pas de renoncer à tout plaisir dans la vie, mais plutôt d’apprendre à maîtriser nos désirs pour ne plus être esclave d’eux. Cette maîtrise s’acquiert par l’éducation, l’introspection, et la pleine conscience de ses sensations et de ses émotions. Réaliser que nos désirs sont pour la plupart vains et futiles est le premier pas vers la liberté. Nous devons apprendre à distinguer les désirs nécessaires à notre survie, comme manger et dormir, de ceux qui sont inutiles et superficiels.

Par exemple, chaque fois que vous vous trouvez en possession d’un objet que vous désiriez posséder depuis longtemps, demandez-vous si cet objet contribue réellement à votre bonheur ou s’il n’alimente que votre besoin insatiable de possession. Vous constaterez que la plupart du temps, son acquisition ne vous procure qu’une satisfaction éphémère, rapidement remplacée par le désir d’un autre objet. Si vous parvenez à éliminer ces désirs qui ne contribuent pas à votre bien-être réel, vous vous sentirez plus libre, plus serein, plus en harmonie avec vous-même.