Celui qui vous offense vous contrôle.

Celui qui vous offense contrôle votre état d’esprit, vos sentiments et magnifie son pouvoir sur vous. À chaque fois que vous vous sentez blessé, affligé par les actions ou les mots d’une autre personne, c’est vous qui lui accordez le pouvoir. Vous enclenchez volontairement un mécanisme de souffrance auto-infligée. Un stoïcien réalise que nos réponses externes représentent la seule zone de contrôle. L’indignation, l’affliction ne sont que le fruit de nos pensées, ce ne sont pas des événements naturels.

Souvent, nous nous sentons affligés parce que nous donnons trop de poids aux opinions et aux actions des autres. Nous laissons leurs mots percer notre tranquillité d’esprit, perturber notre sérénité. Modifiez votre perception, ne laissez pas l’offense vous atteindre. La clé de la liberté réside dans le fait de distancer vos pensées, vos émotions des paroles et des actions de ceux qui cherchent à vous offenser. Les opinions des autres, leurs mots, leurs comportements, ne sont que du bruit. Le stoïcisme nous enseigne que nous avons le pouvoir de contrôler notre réaction à ce bruit.

Pour mettre en application cette sagesse au quotidien, imaginez que chaque insulte ou offense est comme une flèche décochée en votre direction. Si vous décidez d’être un bouclier et non une éponge, chaque flèche qui vous est lancée glissera sans vous atteindre. En pratiquant cela quotidiennement, vous gagnerez en sérénité et en force morale, devenant ainsi maître de vos émotions et non esclave de celles des autres. En appliquant cette philosophie, vous ne pouvez être contrôlé que si vous permettez que cela soit ainsi. Libérez-vous du joug des offenses et réclamez votre pouvoir. L’indépendance émotionnelle s’obtient en se rappelant sans cesse que ce qui compte n’est pas ce qui nous arrive, mais la manière dont nous y réagissons.